La création d’une entreprise ou le lancement d’un projet personnel sont des approches coûteuses qui nécessitent un investissement important et généralement plusieurs mois s’écoulent avant que la société créée ne soit véritablement rentable et puisse générer des bénéfices. C’est pourquoi, avant de se lancer, il est indispensable de s’interroger sur les solutions de financement qui pourront aider un entrepreneur à lancer son projet d’entreprise.
Une chose est sure, vous n’avez pas qu’une seule et unique solution pour vous y faire. En effet, vous pouvez plutôt opter pour différentes sources de financement. Autrement dit, vous avez la possibilité de financer votre projet en employant plusieurs méthodes à la fois, ceci en fonction des besoins de votre projet de création et vos buts entrepreneuriaux. On distingue en fait les financements dits internes, comprenant les apports en capital social et les apports en compte courant d’associé, et les financements dits externes, comprenant les emprunts bancaires, les crédits-baux et locations ainsi que les aides et subventions.
Si vous vous demandez comment financer votre nouvelle entreprise et quels sont les différents modes de financement qui vous sont les mieux adaptés ? Cet article vous informe justement sur les principales solutions de financement envisageables dans le cadre d’un projet de création d’entreprise, et vous renseigne sur les avantages et inconvénients de chaque méthode. Bonne lecture à tous.
Un large panorama de choix : il existe plusieurs types de financement pour la création d’entreprise
En affaires, il y a une règle assez connue : mettre tous ses œufs dans le même panier ne sera jamais considéré comme une bonne stratégie et n’apportera pas le succès fulgurant tant attenu par l’entrepreneur ! Ceci est également valable pour le financement d’un projet de création ou d’une nouvelle entreprise. Diversifier vos sources de financement est une approche gagnante qui permettra non seulement à votre entreprise en démarrage de mieux résister aux baisses éventuelles, mais également d’améliorer vos chances d’obtenir le financement adéquat, adapté à vos besoins stratégiques.
En cherchant des solutions de financement pour votre nouvelle entreprise, ne vous limitez pas à une seule source et rappelez-vous que les banquiers ne sont pas nécessairement « la solution miracle » ou l’unique source de financement qui vous sauvera. D’ailleurs, les prêteurs vous considéreront comme un entrepreneur proactif si vous avez cherché ou utilisé divers modes de financement. Ce qui sera bénéfique pour vous et pour votre appréciation en tant qu’entrepreneur sérieux et engagé. Ça vous permet également d’adapter les solutions en fonction de vos différents besoins et pourquoi pas de les catégoriser.
En fait, que vous optiez pour un incubateur d’entreprises, un prêt bancaire, un business angel, un crédit bail ou encore une subvention gouvernementale, chacune de ces sources de financement comporte des avantages et des inconvénients précis, ainsi que des critères pour évaluer votre entreprise. Le choix doit être fait en fonction de votre situation et de vos buts entrepreneuriaux : une même solution de financement, tel que le prêt bancaire, peut être adéquate pour une entreprise et inadéquate pour une autre. C’est là ou se traduit votre rôle et l’importance de mener une bonne réflexion tout en ayant un aperçu global, et pourquoi pas détaillé, des différentes sources de financement existantes pour les entreprises en démarrage.
La première grande classification des solutions de financement se divise entre les solutions internes et les solutions externes. Nous vous détaillerons les types de financement compris dans chaque famille avec leurs avantages et inconvénients respectifs. De cette manière, vous aurez une meilleure compréhension de chaque solution et vous pourrez prendre la bonne décision pour votre cas en particulier.
1- Les solutions internes de financement d’une création d’entreprise
Les solutions internes concernent directement l’entreprise et ses acteurs proches tels que les investisseurs et les associés. Il faut d’abord commencer par identifier ses sources de financement internes, pour savoir s’il est possible de « s’autofinancer » avant de passer à la seconde étape qui consiste à cherche des sources de financement externe.
On parle ici de financement grâce aux fonds propres des associés…
Comme il a été déjà expliqué au passage précédent, la première source de financement de la création d’entreprise correspond principalement aux sommes directement apportées par le ou les associés. Il s’agit en fait de l’épargne personnelle des associés, qu’ils apportent au projet sous la forme d’apports en numéraire ou d’apports en comptes courants.
Plus encore cette méthode de financement, implique les amis, les familles, ou en gros l’entourage des porteurs de projet qui viennent souvent compléter cet initial apport par le biais de dons ou de prêt à taux bas voir à taux zéro. Cet argent récolté auprès de la famille et des amis de l’entrepreneur est désigné sous le terme de “love money”. Toutefois, même dans ces cas là, il est recommandé de matérialiser l’opération par écrit pour éviter tout différend ultérieur quant aux termes du don ou du prêt. Une chose est sûre : vouloir procéder au financement d’une création d’entreprise sans apport est utopique. En effet, en l’absence de fonds personnels, il est extrêmement difficile d’obtenir des prêts bancaires.
Remarque : si une nouvelle entreprise parvient à trouver son équilibre financier grâce aux seuls capitaux propres, on dit qu’elle tend vers une capacité d’autofinancement. L’autofinancement est la méthode de financement la plus saine et la plus sécurisante pour la société, puisque celle-ci n’a pas à faire appel à des sources d’investissement extérieures. Sur le long terme, l’autofinancement est souvent perçu comme une preuve de stabilité. Mais dans la plupart des cas, l’entrepreneur novice qui vient de lancer son projet de création demande des ressources importantes pour financer son activité, d’où il se retrouve obligé de solliciter des sources de financement extérieur.
- Les apports en numéraire
Parmi les solutions internes qui permettent de financer un projet de création ou une nouvelle entreprise, on retrouve les apports en numéraire qui s’avèrent être très utiles pour soutenir le démarrage d’un projet de création. Ils se résument aux apports d’argent versés par les associés ou actionnaires au profit de la société créé. En contrepartie de leur « dons », les apporteurs obtiennent des titres de la société qui leur offrent divers avantages. A ce sens, les modalités de libération des titres différent en fonction de la forme juridique de l’entreprise :
- Lorsqu’il s’agit des sociétés par actions, la moitié au moins des apports en numéraire doit être libérée dès la constitution puis, le cas échéant, le solde dans les 5 ans.
- Quant aux SARL, un cinquième au moins des apports en numéraire doit être libérée dès la constitution puis, le cas échéant, le solde dans les 5 ans.
- Pour les SNC (Société en nom collectif), aucune disposition légale n’est prévue à ce sujet, il revient aux associés de fixer les modalités de libération des apports en numéraire.
Avantages des apports en numéraire | Inconvénients des apports en numéraire |
– Ils offrent à la nouvelle entreprise des fonds qui ne devront pas être remboursés. Et cet argent permettra à celle-ci de financer le démarrage de son activité. – Ces apports permettent aux associés et actionnaires qui les effectuent d’obtenir, dans certains cas, une réduction d’impôt sur le revenu égal à 18% des montants investis. – Ces apports permettent d’obtenir des titres dans l’entreprise, synonymes de droits (droit d’informations, droits politiques et financiers…) et d’une éventuelle plus-value si celle-ci prend de la valeur. | – Sauf en cas de réduction de capital, qui est une procédure assez complexe, ces apports ne peuvent pas être récupérés ultérieurement par les associés/actionnaires contrairement aux apports en compte courant d’associé. – Cet argent apporté à l’entreprise ne peut pas être rémunéré par un intérêt. L’entreprise doit réaliser des bénéfices et les distribuer ensuite pour pouvoir obtenir une rémunération, ou réaliser une cession de titres (avec réalisation d’une plus ou moins-value). |
- Les apports en nature
Contrairement aux apports en numéraire, les apports en nature correspondent à tous les apports de biens autres que les sommes d’argent versés au profit de la société. Les apporteurs obtiennent également des titres de la société en contrepartie de leurs apports en nature. Toutefois, chaque apport en nature doit faire l’objet d’une évaluation et parfois, l’intervention d’un commissaire aux apports est requise ! L’évaluation de chaque apport en nature est très importante, parce qu’une surévaluation ou une sous-évaluation peut présenter des risques pour la société et ses associés ou actionnaires.
L’intervention d’un commissaire aux apports est nécessaire dans ces cas :
- Dans les SARL, lorsqu’un bien a une valeur supérieure à 30 000 euros ou lorsque l’ensemble des apports en nature représente plus de la moitié du capital social.
- Dans les sociétés par actions, tous les apports en nature sauf quelques rares exceptions (valeurs mobilières ou biens ayant déjà été évalués par un commissaire aux apports).
Avantages des apports en nature | Inconvénients des apports en nature |
– Ils offrent à l’entreprise la possibilité de récupérer des biens pour pouvoir réaliser son activité sans s’endetter ou sortir de trésorerie. – Pour l’apporteur, c’est un excellent moyen de s’associer dans un projet sans sortir de cash. Par contre, en cédant les titres ultérieurement, l’apporteur récupérera de l’argent. – Les apports en nature permettent d’obtenir des titres en contrepartie, tout comme les apports en numéraire, et donc les mêmes droits que ceux évoqués ci-dessus. | – Les associés des SAS et des SA, sont obligés de nommer un commissaire aux apports s’ils souhaitent effectuer un ou plusieurs apports en nature. – Contrairement aux apports en numéraire, les apports en nature ne permettent pas de bénéficier d’une réduction d’impôt. |
- Les apports en compte courant d’associé
Ce genre d’apports n’existe que dans le cadre des sociétés et il consiste à verser de l’argent à la société crée mais cette somme n’entre pas dans la constitution du capital social. Il s’agit en fait, pour un associé ou un actionnaire, de la seconde possibilité d’apporter du cash à la société. Toutefois, pour effectuer un apport en compte courant d’associé : les associés de la SARL et de la SAS doivent détenir au moins 5% du capital social de la société.
Avantages des apports en compte courant d’associé | Inconvénients des apports en compte courant d’associé |
– Contrairement aux apports en capital, du côté des associés ou actionnaires, les apports en compte courant peuvent être remboursés simplement. – Les montants apportés peuvent être rémunérés par un intérêt même si l’entreprise ne réalise pas de bénéfices après le redémarrage de son activité. | – Pour l’entreprise, la faculté accordée à l’associé/l’actionnaire de reprendre ses fonds à tout moment peut être contraignante. – Pour l’apporteur qui est associé ou actionnaire d’une société, effectuer un apport important en compte courant d’associé n’a pas beaucoup d’intérêt car cela ne lui permet pas de « peser » plus lourd dans la structure étant donné qu’il ne récupère pas de titres en contrepartie. – Si l’entreprise sollicite un financement bancaire, l’établissement de crédit bloque généralement temporairement les sommes apportées en compte courant d’associé. |
Les investisseurs
Lorsqu’on évoque l’entrée d’éventuels investisseurs, les solutions se traduisent généralement par un financement en capital et éventuellement en compte courant d’associé, solutions déjà évoquées précédemment. Ce qui est plutôt intéressant à étudier ici, c’est la possibilité offerte au noyau de fondateurs qui portent le projet, de faire entrer d’autres associés ou actionnaires qui apporteront davantage des fonds. Cette solution de financement se traduit par la sollicitation de business angels, de fonds d’investissement et du crowdfunding notamment.
Avantages de solliciter des investisseurs | Inconvénients de solliciter des investisseurs |
– Les nouveaux investisseurs apportent de nouvelles ressources financières à l’entreprise et, dans certains cas, des compétences particulières. Ces apports offrent donc au projet de nouvelles possibilités et avantages concurrentiels, il s’agit même parfois d’un élément qui permet à un projet de se concrétiser et réaliser le succès. – Il sera bénéfique pour l’entreprise de bénéficier des carnets d’adresse solide apportés par les nouveaux investisseurs. | – Ces personnes investissent directement en capital et acquièrent des titres de l’entreprise. – Les associés ou actionnaires présents diminuent donc leur quote-part de droits dans l’entreprise et, en fonction de cette proportion, ne disposeront plus du poids nécessaire pour prendre certaines décisions importantes. – Les investisseurs en capital ont une vision très financière et leurs objectifs ne sont pas les mêmes que les véritables porteurs du projet, ce qui peut créer des tensions. |
2- Le recours aux solutions externes ou au financement externe : un passage souvent obligé
En laçant de nouveaux projets de création, les associés ont généralement recours à des sources de financements externes pour compléter leurs apports et soutenir le démarrage de leurs activités. Ces types de financement des nouveaux projets de création sont variés : les emprunts, le crédit-bail, la location, les subventions et les aides à la création…etc. Ceci permet en effet à chaque entrepreneur de trouver la forme de financement la plus adaptée à ses besoins. Voici les différentes solutions qui pourront vous aider à financer votre activité entrepreneuriale, réfléchissez bien et choisissez celle qui vous conviendra le mieux !
- L’emprunt bancaire (ou prêt professionnel)
Il s’agit de faire appel aux services d’un établissement bancaire qui met à la disposition de l’entrepreneur une somme d’argent qui lui permettra de lancer son projet de création. Toutefois, il faut choisir le bon moment pour recourir à l’emprunt car, la somme prêtée devra être remboursée par la suite, avec en plus le paiement des intérêts ! Il est donc crucial de bien étudier la situation, d’examiner vos réserves financière et de prédire l’éventuelle évolution de votre activité pour ne pas faire face à des risques de faillites ou de surcharge financière.
Les prêts bancaires professionnels sont une solution de financement prisée par les entrepreneurs qui se lacent dans le monde des affaires. Ce moyen de financement extérieur sert à financer des investissements importants, mais pour réussir à l’avoir il faut d’abord préparer un bon dossier de financement puis tenter de convaincre la banque pout qu’elle vous accorde le crédit souhaité. Le travail d’un courtier en financement professionnel peut vous être avantageux à ce stade de l’aventure entrepreneuriale.
Avantages des emprunts bancaires | Inconvénients des emprunts bancaires |
– En tant qu’entrepreneur, le recours aux emprunts offre à votre entreprise les fonds qui lui sont nécessaires sans que les associés ou actionnaires ne diluent leur quote-part de capital ou n’aient à remettre des apports dans l’entreprise. | – Contrairement aux apports en capital, l’emprunt bancaire doit être remboursé et des intérêts sont dus. Il arrive parfois que le plan de remboursement débute avant même que l’entreprise n’ait eu le temps de véritablement lancer son activité. – Il est impératif de proposer des garanties pour obtenir un emprunt bancaire, si ce n’est pas le cas, vos chances sont minimes. |
- Le crédit-bail et la location
Cette solution qui consiste à recourir au crédit-bail ou à la location, peut être très intéressante pour les projets de création qui soutiennent des idées innovantes et assez créatives qui ont besoin d’être testées pour prédire leur potentiel de croissance. Le crédit bail vous offre en effet la chance de réduire le besoin de financement de votre entreprise : vous ne serez plus obligé d’acquérir l’ensemble des éléments dont votre entreprise a besoin pour exercer son activité, mais vous en aurez quand même la disposition contre le versement d’un loyer échelonné sur plusieurs années.
Avantages du crédit-bail et de la location | Inconvénients du crédit-bail et de la location |
– Cette solution permet de limiter la ressource de financement nécessaire pour obtenir un bien (sans en être propriétaire) et de l’étaler sur une certaine période. – Le crédit-bail offre la possibilité de devenir propriétaire du bien au terme du contrat. | – L’entreprise qui utilise le crédit-bail et/ou la location n’est pas propriétaire des biens utilisés par ce biais. – De plus, il s’agit d’une charge supplémentaire assez lourde puisque le coût global supporté par l’entreprise est relativement important par rapport aux autres moyens de financement. |
- Le financement participatif (ou crowdfunding)
Cette solution permet à l’entrepreneur de financer son entreprise par le biais des particuliers qui lui versent les fonds nécessaires via une plateforme en ligne de crowdfunding. Autrement dit, des particuliers qui s’intéressent à un projet et qui y voient un vrai potentiel, peuvent décider de participer à son financement par le biais d’un don, avec ou sans contrepartie, comme une sorte de prêt gratuit ou rémunéré.
Toutefois, pour pouvoir bénéficier de ce type de financement externe, l’entrepreneur doit être en mesure de convaincre les investisseurs de l’intérêt, de la viabilité et de la rentabilité de son projet. Pour cela, il est généralement recommandé de construire un business plan pertinent pour présenter le projet et lister les différents besoins de financement nécessaires à la création de l’entreprise.
- Les Business Angels
Le business angel ou « l’investisseur providentiel » n’est autre qu’une personne physique qui décide de soutenir financièrement une entreprise dont le projet lui paraît être innovante. Ainsi, à l’instar du capital risque, il représente également une solution de financement pour les projets innovants à fort potentiel de croissance. Mais encore, il apporte des fonds via une contribution au capital de la structure.
D’ailleurs, malgré une part minoritaire au capital (en général, inférieure à 20 %), il participe activement à la vie de l’entreprise. Cela, en partageant son réseau et en mettant son expérience et son savoir-faire au profit de la structure. Néanmoins, par rapport au capital risque, le business angel a comme objectif de réaliser une plus-value dans un délai de 3 à 5 ans. En outre, il s’engage généralement en moyenne à hauteur de 50 000 euros. De ce fait, cette forme de financement est l’idéal si vous avez des besoins financiers peu conséquents.
- Les subventions et aides à la création : une aide très intéressante !
En France, de nombreux dispositifs tels que les aides gouvernementales ou régionales, ont été mis en place pour accompagner financièrement les entrepreneurs dans leurs projets de création et leur offrir un complément pour démarrer leurs activités. Ces aides ne doivent cependant pas être la seule source de financement car elles sont limitées, ne constituent pas un élément crédible ou assez rassurant pour pouvoir rassurer des partenaires financiers potentiels.
Les principales aides dont un créateur peut bénéficier sont les suivantes :
- L’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise) : ce dispositif permet au demandeur d’emploi de financer sa création d’entreprise par le biais de ses allocations chômage. L’objectif de l’ARCE est de permettre au chômeur de percevoir en capital une partie du montant des allocations chômage au moment du lancement de son projet.
- L’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE), qui consiste en un versement en deux temps sous forme de capital de 45% du reliquat des droits aux allocations de retour à l’emploi,
- Les subventions pour la création d’entreprise : elles sont des aides au financement de la création d’entreprise accordées par l’État. Les subventions sont généralement proposées par les collectivités territoriales aux entreprises innovantes qui remplissent un certain nombre de critères.
- Les aides à la création d’entreprise pour les femmes : ces aides ont pour mission de renforcer la parité dans le monde entrepreneurial, elles ont été créées pour encourager les femmes entrepreneures à lancer leur projet d’entreprise. Ainsi, sous réserve de certaines conditions d’éligibilité, les porteuses de projet peuvent obtenir des prêts ou des garanties leur facilitant l’accès au crédit bancaire.
- Le prêt d’honneur, il s’agit d’un prêt gratuit destiné à faciliter l’accès au financement bancaire ou le prêt pour l’innovation, destiné à financer les opérations de recherche et développement.
- Le crédit d’impôt recherche (CIR) : il permet aux entreprises qui investissent dans la recherche et l’innovation de bénéficier d’un crédit d’impôt pouvant représenter jusqu’à 50% des dépenses réalisées.
- Les concours création d’entreprise qui permettent d’obtenir des financements ou des aides nécessaires au lancement des nouveaux projets.
Avantages des subventions et aides à la création | Inconvénients des subventions et aides à la création |
– Ces dispositifs constituent un bon coup de pouce pour financer un projet de création d’entreprise. – Ces aides permettent de faciliter l’obtention des autres financements nécessaires au lancement du projet. | – Il n’y a pas d’inconvénients majeurs pour ces solutions de financement, mais pour bénéficier de ces dispositifs, l’entrepreneur doit consacrer pas mal de temps au montage du dossier. De plus, il est difficile d’être correctement informé sur toutes les aides auxquelles on peut prétendre, la recherche des aides existantes prend donc pas mal de temps, ce qui peut être contraignant pour le lancement d’une nouvelle activité. |
Avant de contacter des financeurs, mettez toutes les chances de votre côté et soyez clairvoyant : mettez-vous à leur place ! Ils reçoivent probablement de nombreuses demandes de financement et qui besoin d’avoir une certaine garantie ou de voir un projet ambitieux digne des dons potentiellement versés. D’une manière générale, un projet bien préparé, cohérent et porté par un ou plusieurs créateurs motivés aura toutes les chances d’obtenir un financement. Montrez donc aux financeurs que vous sollicitez un dossier complet, précis, clair et soigné… en un mot « vendeur » !